Haschisch
Les tutos hash de Frenchy Cannoli dorénavant disponibles en français
« Les Français, plus d’excuses maintenant. Allez faire de l’excellent haschich !!! » Kimberly Cannoli, la femme de Frenchy, disparu il y a peu, nous intime d’aller voir le nouveau tutoriel du « maître du hash », dorénavant sous-titré en français.
Conformément à la volonté de son mari de partager son art du haschisch le plus largement possible, Kimberly a travaillé avec des passionnés du cannabis dans plusieurs pays, notamment Antoine C. pour la traduction française et Felipe del Valle de OverGrow Shop pour le template de sous-titre et la coordination du projet. Grâce à eux, la vidéo est désormais traduite en anglais, français, espagnol, portugais et bientôt en italien.
Disponible sur YouTube, Frenchy nous montre le processus étape par étape de fabrication du haschich utilisant une méthodologie de tamisage de l’eau glacée. Et si l’affaire peut paraître simple, l’excellence se joue dans les détails que Frenchy maitrisait à la perfection.
Patience et minutie
Le maître haschichin, qui a tiré son savoir-faire des pays producteurs comme l’Inde ou le Pakistan, utilise une simple méthode d’extraction à l’eau glacée, l’eau jouant d’abord un rôle de réhydratation et le froid venant ensuite saisir les trichomes à la tige pour qu’ils se décrochent mieux.
« Il est très important que ce soit complètement réhydraté », explique Frenchy. La machine mélange ensuite les fleurs, l’eau et les glaçons pendant quelques minutes.
Cette opération permet de séparer la résine du reste de la fleur. De ce fait, lorsqu’il vide l’eau dans un tamis, ce dernier récupère la précieuse résine de cannabis, qui permet de fabriquer son hash. Par rapport aux 300 grammes de fleurs utilisées, il ne reste plus que quelques grammes.
Frenchy répétait ensuite l’opération, en rajoutant de l’eau puis en tamisant une seconde puis une troisième puis une quatrième fois, et caetera. Sept à douze fois, nous apprend le professionnel. « J’obtiens alors de plus en plus de résine, puis sa quantité diminue lentement », explique-t-il. La résine est ensuite conservée au réfrigérateur sous la forme de patties, qui seront soigneusement séchées puis pressées avec une légère chaleur pour décarboxyler la matière et faire ressortir ses terpènes.
Cette heure et demie de vidéo permet de se rendre compte de la complexité d’obtenir une belle résine de cannabis. Même si le matériel de base est à la portée de tous, Frenchy nous montrait qu’il faut être patient et minutieux pour sortir des résines d’exception comme il savait le faire !