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Le Québec va lancer un projet pilote de « petits lots » pour les microproducteurs de cannabis

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La Société québécoise du cannabis (SQDC) lance un projet pilote de « petits lots » pour faciliter la mise sur le marché de nouveaux produits par les microproducteurs.

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Le programme permettra à des lots de cannabis de moins de 40 kg, et à la condition que le produit ou la génétique soit nouvelle sur le marché québécois, d’être vendus dans la province en dehors des appels de produits et des demandes actuelles.

Les produits seront limités à des offres de 3,5 grammes à partir de 25 $CA (5,42 €/g), et les produits devront tenir compte des directives de la SQDC concernant les emballages écologiques.

Pour déterminer les produits qui seront approuvés dans le cadre du programme, la SQDC tiendra également compte des méthodes de culture, ainsi que de la proximité du Québec.

Le programme a été annoncé cette semaine, et la SQDC s’attend à être en mesure d’accepter des produits pour examen d’ici la mi-septembre, avec 10 petits lots qui seront choisis d’ici la fin septembre.

Les produits seront disponibles pour les consommateurs lors de la première phase de test du 21 novembre au 15 janvier 2023 dans certaines succursales de la SQDC. La SQDC fera ensuite un suivi auprès de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC) et de l’industrie en général en février 2023 pour mesurer le succès du programme.

Si le projet pilote est couronné de succès pour les producteurs et les consommateurs, la SQDC prévoit la mise en œuvre complète du programme en avril-mai 2023.

Pierre Leclerc, PDG de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC), qui a consulté la SQDC sur le développement de ce projet, se dit enthousiasmé par les opportunités que le programme offrira aux micros et autres producteurs de petits lots qui tentent de pénétrer le marché québécois.

« Nous sommes très satisfaits et heureux que la SQDC aille dans cette direction et heureux de cette collaboration », s’est réjoui Pierre Leclerc auprès de StratCann.

« C’est une bonne façon d’introduire de nouvelles génétiques intéressantes sur le marché québécois. Je pense que cela peut être une opportunité importante pour les producteurs du Québec et de tout le Canada. »

Le programme est un bon exemple de l’écoute par le Québec des besoins des producteurs de cannabis, dit-il. Bien qu’il soit conçu en fonction des micros et que la province puisse accorder plus d’importance aux produits locaux, il est ouvert à tous les producteurs canadiens qui peuvent répondre aux exigences de la province en matière de petits lots et de nouveaux produits génétiques.

« Le programme a été mis en place après que certaines micros aient demandé un tel programme et aient fait part à la SQDC de leurs problèmes concernant leur capacité à avoir des relations commerciales avec elle. Tout le programme a donc été construit autour des besoins des micros, mais il ne se limite pas exclusivement aux micros. »

Louis Sirois, président du Laboratoire InoVert, un transformateur de normes au Québec, et le président du Groupe Conseils Sirois, pense que le programme aidera la province à identifier de nouveaux produits qui résonnent avec les consommateurs.

« Ils veulent offrir quelque chose de différent, quelque chose de bonne valeur qui peut fournir des produits nouveaux et spéciaux. C’est un bon moyen d’introduire des produits génétiques nouveaux et intéressants sur le marché québécois. Je pense que cela peut être une opportunité importante pour les producteurs du Québec et de tout le Canada. »

« Ensuite, si elle est bonne, elle peut trouver une place à long terme sur le marché ».

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