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L’Oregon dépénalise toutes les drogues et légalise la thérapie à la psilocybine

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L’Oregon est entré dans l’histoire hier avec deux réformes majeures de sa politique en matière de drogue. Les électeurs de l’Etat ont ainsi approuvé la Mesure 109, qui légalise la thérapie à la psilocybine, et la Mesure 110, qui dépénalise la possession de drogue et réaffecte une partie du financement du cannabis pour payer les services de traitement de la toxicomanie.

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Le succès de la Mesure 110, qui a obtenu près de 60% des voix, fait de l’Oregon le premier État à dépénaliser la possession de la plupart des drogues, y compris l’héroïne.

La mesure de décriminalisation supprimera les sanctions pénales pour les infractions mineures de possession de drogue, ce qu’aucun autre État américain n’avait encore fait. Au lieu de cela, les personnes prises en possession d’une substance contrôlée seront passibles d’une amende de 100$ ou devront effectuer une évaluation de santé dans les 45 jours.

La nouvelle loi utilisera également les recettes fiscales existantes provenant des ventes de cannabis, que les électeurs ont légalisées en 2014, pour financer des programmes élargis de traitement de la toxicomanie.

https://twitter.com/DrugPolicyOrg/status/1323839290246389760

Avec l’adoption de la Mesure 109, l’Oregon est également le premier État à légaliser la psilocybine, une des substances contenues dans les champignons hallucinogènes, à des fins médicales. La mesure a été adoptée avec un soutien de 56%. Dans le cadre de cette initiative, la Oregon Health Authority sera chargée de créer un programme de thérapie assistée par la psilocybine où les établissements agréés administreront le médicament dans un cadre thérapeutique contrôlé.

Dans le cadre de la mesure, les adultes pourront accéder au psychédélique dans un environnement sous surveillance médicale. Il n’existe aucune limite quant aux types de conditions qui rendraient un patient éligible au traitement.

Actuellement, aucune politique de ce type n’est en place ailleurs aux États-Unis, bien que ce vote survienne au milieu d’un mouvement national pour dépénaliser un large éventail de substances enthéogènes, y compris l’ayahuasca et l’ibogaïne. Les villes d’Oakland, de Santa Cruz et d’Ann Arbor ont déjà dépriorisé leur application des lois contre l’usage de substances psychédéliques dérivées de plantes et de champignons.

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