La Nouvelle-Zélande lance officiellement son programme de cannabis médical
Les Néo-Zélandais en attente de cannabis médical vont pouvoir se fournir légalement dans quelques mois. La légalisation du cannabis médical est en effet active depuis hier en Nouvelle-Zélande.
La nouvelle Agence du cannabis médical liée au ministère de la Santé a ainsi ouvert son processus de demande pour les futurs cultivateurs et transformateurs de cannabis hier, même en pleine pandémie de COVID-19 qui rallongera néanmoins les délais pour voir ses licences approuvées.
Avant cette date, seul le Sativex utilisé principalement chez les patients atteints de sclérose en plaques, était approuvé par Medsafe, l’autorité de régulation des médicaments en Nouvelle-Zélande, et uniquement pour la sclérose en plaques. D’autres produits étaient considérés comme « non approuvés », et donc soumis à un examen plus strict et à une approbation au cas-par-cas.
Les nouvelles règles imposent que les produits à base de cannabis médical, qui pourra être cultivé en Nouvelle-Zélande et importé via un système de licences, respectent les normes GMP. 20 entreprises sont déjà autorisées à cultiver du cannabis pour la recherche et pourront postuler pour une licence de culture médical.
Les médecins peuvent désormais désormais prescrire plus librement des produits à base de cannabis répondant aux normes de qualité du ministère de la Santé, sans visite d’un spécialiste.
Les types de produits que les patients peuvent utiliser seront limités aux produits dosables comme les huiles, les comprimés, les onguents et les crèmes. Les produits comestibles ne seront pas autorisés. Les fleurs séchées seront autorisées mais seulement à destination de la vaporisation.
En amont de la légalisation du cannabis médical en Nouvelle-Zélande, le pays a d’ailleurs annulé une précédente restriction qui interdisait l’usage de vaporisateurs pour consommer du cannabis lors d’un usage thérapeutique.
Cette décision permettra dans les faits l’importation de vaporisateurs qui ont été approuvés comme dispositifs médicaux par un régulateur étranger, comme le Volcano de Storz&Bickel au Canada. La Nouvelle-Zélande interdit par ailleurs la vente de produits à base de cannabis médical sous une forme destinée à être fumée. Elle devrait pour autant permettre la vente de fleurs séchées destinées à être vaporisées.
Les vaporisateurs ne dépendaient jusqu’ici que de la loi sur les drogues néo-zélandaises, qui interdit la possession de bangs ou de pipes. Le texte a été mis à jour pour autoriser l’usage médical des vaporisateurs.
Bien que des dispositifs médicaux comme les vaporisateurs puissent être fabriqués en Nouvelle-Zélande, ils doivent être approuvés comme des dispositifs médicaux pour être conformes, ce qui n’est pas possible pour l’instant dans le pays.
Les entreprises souhaitant y exporter des vaporisateurs devront prouver au service des douanes de la Nouvelle-Zélande que les appareils ont été approuvés par un organisme de réglementation étranger comme appareil médical.
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