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Cannabis en Afrique du Sud

« Strain Hunters » part en Afrique du Sud

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Les chasseurs de variétés anciennes de cannabis sont de retour ! Emmenés par le « roi du cannabis » Arjan Roskam, ces passionnés du cannabis installés à Amsterdam s’envolent cette fois-ci pour l’Afrique du Sud. Cette destination n’est pas choisie au hasard. Elle est un hommage à leur ancien collègue Franco, malheureusement disparu à cause du paludisme qui a vécu en Afrique du Sud. Pour ce nouvel épisode, Arjan est accompagné de Dust et Oscar.

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L’équipe se dans la province d’Eastern Cape, au sud-est du pays, l’une des plus pauvres d’Afrique du sud. Là-bas, les habitants vivent d’une agriculture de subsistance. Et le cannabis y a une grande importance. Comme au Lesotho, pays frontalier, pionnier africain de l’or vert.

L’Eastern Cape est la province de la variété Transkei, ou TK. C’est une sativa, héritée de la landrace Rooibard, la weed ancestrale d’Afrique du Sud. Elle est reconnaissable par des « fleurs entièrement couvertes d’épais poils rouges, avec une odeur très douce et fruitée pour une sativa », notait Franco dans un article de 2006. Il avait passé des mois entiers à chercher la variété originelle, sans jamais y arriver.

Les Occidentaux s’ennuient

Le monde du cannabis va mal. Les Occidentaux s’ennuient. Ils croisent et recroisent encore et toujours les mêmes variétés de cannabis, si bien qu’elles finissent par toutes se ressembler. « Ce sont des miroirs, chaque variété est une hybride sativa/indica, avec comme seule différence le taux de THC et la saveur », s’amuse le site sud-africain CannaBuddy.

C’est l’un des objectifs de ce voyage de Strain Hunters. L’un de leurs collègues en Afrique du Sud les appelle pour leur parler d’une variété « pas excellente à fumer mais super médicale » qui pourrait s’avérer utile contre le « développement du cancer du sein ». Ni une, ni deux, ils sautent dans un avion à la recherche de cette variété.

Sur place, ils se rendent compte que l’Exodus Cheese, une variété apportée par Franco il y a quelques années, a pris une importance considérable. L’un des villageois explique à Arjan Roskam : « Le côté négatif, c’est que nous perdons nos variétés landraces. Mais le positif, c’est que nous gagnons bien notre vie, sans dépendre du gouvernement. »

Mais la région du Transkei possède toujours des variétés ancestrales. La preuve dans la vidéo, où l’équipe se rend sur les terres d’un jeune agriculteur qui fait pousser une variété « intéressante, avec une belle résine ». Ils en prélèvent donc une bouture, pour l’envoyer au labo. La suite sera au prochain épisode, le 22 décembre.

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