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New York : une députée propose de dépénaliser les champignons à psilocybine

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La députée démocrate Linda Rosenthala a récemment présenté un projet de loi visant à dépénaliser les champignons à psilocybine en supprimant la psilocybine de la liste des substances contrôlées par l’État de New York.

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« La psilocybine est un composé chimique naturel produit par certaines espèces de champignons », précise le projet, qui fait ensuite référence à des preuves cliniques et à des études en cours sur le potentiel thérapeutique de la substance dans le traitement d’affections telles que la dépression sévère, l’anxiété et les troubles liés à l’abus de substances.

« De nombreuses villes, dont Denver (Colorado), Santa Cruz, et Oakland (Californie), ont déjà dépénalisé la consommation et la possession de psilocybine, et New York devrait faire de même », poursuit-il. « Avec la possibilité d’avoir un impact positif sur la vie de millions de personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de toxicomanie, ce projet de loi décriminalisera la psilocybine et permettra de poursuivre les recherches sur l’étude du médicament et ses utilisations bénéfiques pour le traitement. »

La mesure supprimerait ainsi la psilocybine de la loi de l’État sur les substances contrôlées. Toutefois, les champignons hallucinogènes contiennent une variété de composés supplémentaires, dont la psilocine, qui resteraient interdits par la proposition. Le texte pourrait être modifiée pour résoudre ce problème ou pour prévoir des dispositions spécifiques telles qu’une limite de possession. Pour l’instant, le projet de loi fait un pas timide vers une dépénalisation et a été renvoyé à la Commission d’hygiène de l’Assemblée le mois dernier.

Un mouvement national

Cette proposition fait partie d’un ensemble de projets de loi sur la réforme des psychédéliques déposés dans différents États des États-Unis dans le cadre d’une campagne nationale visant à dépénaliser les plantes et les champignons enthéogènes.

Le mouvement de réforme des psychédéliques est jusqu’à présent confiné aux juridictions locales. Denver est devenue la première ville des États-Unis à dépénaliser la psilocybine l’année dernière, suivie par des votes du conseil municipal en faveur d’une dépénalisation plus large des substances enthéogènes à Oakland et à Santa Cruz.

Plus de 100 villes des États-Unis ont exprimé leur soutient à l’adoption de politique similaires. Un législateur du Vermont a présenté une loi l’année dernière pour dépénaliser les psychédéliques, et un législateur de l’Iowa a appelé à la légalisation de la psilocybine et de la MDMA dans un autre projet de loi.

Les militants californiens espéraient placer une mesure pour légaliser la psilocybine lors du scrutin de novembre prochain, mais la campagne de récolte de signatures s’est arrêtée en raison de la pandémie de coronavirus. À Washington, D.C., les militants ont aussi été stoppés dans leur effort de collecte de signatures pour une initiative de dépénalisation des psychédéliques.

En Oregon, une campagne pour légaliser la psilocybine à des fins thérapeutiques a quasiment recueilli assez de signatures pour se qualifier, bien qu’elles n’aient pas encore été validées. Le groupe a récemment reçu une contribution de 1 million $ de la société de savon Dr. Bronner’s.

Également en Oregon, une proposition distincte dépénaliserait la possession de toutes les drogues illicites et utiliserait les recettes fiscales existantes sur le cannabis pour financer l’élargissement des services de traitement. Des militants de l’État de Washington travaillent également sur une mesure de dépénalisation et de traitement des drogues similaire.

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