Cannabis au Colorado
Le marché gris du Colorado sous pression
Les autorités du Colorado réfléchissent aux différents moyens de stopper le marché gris. Accusées de laxisme par les Etats voisins, les instances devraient réduire drastiquement le nombre de pieds autorisés chez soi.
Le Colorado fait désormais face au problème du semi-légal. Des cultivateurs légaux revendent leur herbe personnelle au marché noir. Ce marché gris représente aujourd’hui près du tiers des ventes de cannabis au Colorado.
Améliorer le système
Les instances se focalisent donc sur les quantités de production autorisées aux particuliers. Au Colorado, les limites de « pied maison » dépassent tous les autres Etats. Les consommateurs récréatifs peuvent posséder six pieds et autant de « beuh maison » qu’ils veulent chez eux. Le coté médical n’est pas en reste puisque les patients peuvent faire pousser 99 plants avec une autorisation du médecin. Dans cette effusion générale d’herbe, les forces de l’ordre peinent à différencier consommateurs et dealers. « On a besoin d’améliorer le système et de corriger la régulation » . déclare Andrew Freedman, coordinateur du gouverneur sur les questions de cannabis. Le Colorado subit la pression des Etats voisins pour durcir ses frontières. Les militant pro-cannabis accusent les autorités d’encourager le coté business pour amasser plus de taxes » Il font de leur mieux pour nous conduire tous vers le modèle taxé » déclare Jason Warf.
Une régulation sur le temps
Les Etats qui possèdent désormais 2 /3 ans de marché légal réagissent aux problèmes qu’elle engendre. Le Colorado apprend de ses erreurs et corrige au fur et à mesure. Apres les bonbons au THC interdits à cause du nombre d’accidents, la chasse aux prescripteurs d’ordonnance médicale un peu lourd sur la dose est ouverte. Au premier janvier, les médecins devront absolument savoir combien de pieds détiennent leurs clients. Pour empêcher les fumeurs de traîner dehors, une circulaire les autorisent désormais à vaporiser du cannabis dans certains bars. Dans l’Etat de Washington, le prix de l’herbe a été divisé par deux depuis son arrivée en magasin. Dommage pour les comptables du Trésor qui avait basé les taxes sur le prix de vente.
Théo Caillart