Cannabis aux Etats-Unis
La Louisiane légalise le cannabis médicinal
La Louisiane légalise le cannabis médical. Une étape significative vers la fin de la prohibition de cette plante, désormais le cannabis médical est autorisé dans la moitié des Etats américains. Jeudi 19 mai, le gouverneur de la Louisiane John Bel Edwards a accepté la proposition de loi que les sénateurs lui ont proposé le lundi 16 mai.
« Ceci est l’un de ces projets de loi qui, je crois, va avoir un impact positif sur les personnes qui en ont le plus besoin » John Bel Edwards, gouverneur de la Louisiane
Les patients pourront se fournir dans des dispensaires spécialisés mais n’auront pas le droit de faire pousser leur propre plantation. Les sénateurs voulaient à tout prix éviter la situation californienne où un simple Skype avec un docteur lié au dispensaire vous permettait d’avoir accès aux précieux sésames.
Les patients atteints de pathologies comme le cancer, le VIH, de glaucome, de crises d’épilepsies, de sclérose en plaque et d’atrophies musculaires pourront avoir accès aux différentes sortes de cannabis médicaux sous prescription d’un docteur. Petit bémol, les produits disponibles sur le marché ne seront pas fumables afin d’éviter les tricheries.
Il faudra cependant patienter encore un peu pour les habitants de la Louisiane, l’Etat n’a pas encore statué sur les questions logistiques. Pour le moment, on ne sait pas quelle entreprise fera pousser le cannabis destiné aux dispensaires. Si le conseil d’Etat opte pour des entreprises privées, la Louisiane sera le premier Etat du Sud à ouvrir une industrie du cannabis.
Plus tôt dans le mois, le gouverneur Edwards déclarait qu’il ne voulait pas entendre parler de légalisation du cannabis récréatif et qu’il privilégiait la voie scientifique par l’intermédiaire des médecins. « Je pense que l’état n’a pas à intervenir sur les décisions entre patients et médecins ».
Pour les opposants, la légalisation de l’huile de cannabis est une ouverture vers une légalisation totale à long terme. Pour le moment, la Louisiane se donne 1 an et demi pour mettre en place ce programme.
Théo Caillart