Cannabinoïdes
Le lait maternel contient des cannabinoïdes
Le corps humain contient des récepteurs naturels aux cannabinoïdes appelés CB1 et CB2. Les études sur le lait maternel prouvent que ces récepteurs servent depuis notre plus tendre enfance.
Différentes études scientifiques (lien plus bas) viennent de montrer que le lait maternel contient des endocannabinoïdes et qu’ils sont nécessaires au bon développement de l’enfant. Les premiers endocannabinoïdes apparaissent après 14 semaines de gestation dans le ventre de la mère. Ils sont deux, l’anandamide et le 2-arachidonyol glycérol. Au fil du temps, le nourrisson reçoit plus d’anandamide et de moins en moins de 2-arachidonyol glycérol.
Les cannabinoïdes à la base de notre système nutritif
Le lait maternel avec ses cannabinoïdes permet d’activer les récepteurs CB1 du système endocannabinoïde du bébé. Le processus est le même qu’avec la fringale d’après spliff. Les récepteurs du nourrisson faussent les messages transmis au système nerveux et transmettent au cerveau le message « J’ai faim !». Soif en l’occurrence. Le bébé pleure et demande alors une nouvelle dose de lait.
Ces endocannabinoïdes sont à la base du rythme de nutrition infantile. Le développement de l’appétit, de la faim et du besoin de manger proviennent donc des récepteurs de cannabinoïdes présents dans notre cerveau dès notre naissance. Le lait maternel contient également l’hormone appelé leptine qui contribue au sentiment de satiété.
Par ailleurs, les recherches sur les endocannabinoïdes, publiées dans le European Journal of Pharmacology, avancent que cette découverte pourrait changer l’avenir des cannabinoïdes en pédiatrie.
Sujet lié, le Dr Melanie Dreher a mené une étude qui concluait que les bébés de femmes consommatrices de cannabis développent plus vite leur système visuel. Cependant, n’importe quel professionnel de santé vous déconseillera de fumer du cannabis durant la grossesse : l’étude du Dr Dreher s’arrêtant un an après la naissance du bébé, on ne peut ne pas être sûr des effets à long terme sur le nourrisson.
Théo Caillart