Cannabis en Italie
Italie : du cannabis médical bientôt dans les pharmacies
Le cannabis médical débarque fin janvier dans les pharmacies italiennes. Apres une première récolte satisfaisante, le cannabis produit par l’armée italienne devrait être disponible pour les patients.
Le ministère de la Santé italien annonce, via un communiqué de presse, que le cannabis produit à Florence sera disponible sous peu en pharmacie. L’état italien, qui a légalisé l’usage thérapeutique de l’herbe en 2007, souhaitait produire soit même plusieurs gammes de cannabis médical. Pour sa première distribution de weed locale, il fournira 20 kg aux pharmacies du pays. Ce cannabis médicinal devrait être disponible aux alentours de 15€ le gramme TTC.
Son taux de THC sera limité entre 5 et 8% et 7.5 et 12% de CBD. Les Italiens n’utiliseront pas d’intermédiaire, le cannabis partira directement du lieu de production au point de vente. Selon le site Farmagalenica, l’absence de grossiste permettrait aux patients d’économiser 2€ par gramme.
Une petite déception
Cette production locale, moins chère que le cannabis médical hollandais, devait compenser la demande croissante en herbe. Les italiens espéraient produire 32 kilogrammes par récolte. Le gérant de la plantation militaire déclare : « Pour le moment, c’est une production complémentaire du cannabis importé des Pays-Bas. Il est moins cher mais aussi plus rapide à produire, à terme, nous cherchons à auto-satisfaire la demande italienne. Il précise « nous n’avons ni l’espace, ni l’expérience, ni le personnel pour augmenter la production et atteindre cet objectif « . La cargaison devrait arriver à la fin du mois de janvier et une nouvelle récolte est attendue dans 3 mois.
L’Etat italien reconnait les cannabinoïdes comme des traitements efficaces contre la douleur. Les patients italiens y ont accès lorsque les traitements traditionnels sont inefficaces. Selon le communiqué de presse du ministère de la Santé les patients atteints de sclérose en plaques, douleurs chroniques, glaucome, anorexie, du VIH et de nausée pourront obtenir du cannabis.
Théo Caillart