Cannabis en Floride
Floride : les 3 initiatives populaires pour légaliser le cannabis rejetées
Les initiatives de vote visant à légaliser le cannabis en Floride n’ont pas réussi à réunir les signatures nécessaires pour être soumises aux électeurs. La date limite était le 1er février.
Pour figurer sur le référendum de novembre prochain, chaque initiative proposée devait franchir deux seuils. D’abord, chacune devait réunir 222 898 signatures pour faire l’objet d’un examen en commission. Ensuite, les mesures doivent recueillir un total de 891 589 signatures pour être soumises au vote de novembre, si elles sont jugées constitutionnelles par la Cour suprême de l’État.
Sur les trois initiatives proposées, une seule a obtenu suffisamment de signatures pour faire l’objet d’un examen, mais les tribunaux de l’État ont rejeté l’amendement proposé pour des raisons juridiques.
Les deux autres tentatives n’ont pas atteint le nombre de signatures nécessaires pour que les électeurs puissent décider de légaliser ou non le cannabis en Floride. En outre, plusieurs propositions de vote visant à réformer les dispositions de l’État relatives au cannabis thérapeutique n’ont pas non plus réussi à franchir les obstacles requis pour être soumises au vote.
Encore un (mince) espoir
N’ayant pas réussi à atteindre le nombre de signatures requis, seul l’État de Floride peut désormais porter un projet de légalisation.
Actuellement, quatre propositions de légalisation sont au Sénat et à la Chambre des Représentants de Floride. Ces quatre projets de loi sont répartis entre les deux chambres de l’assemblée législative de Floride et, s’ils sont adoptés, ils n’auront force de loi que s’ils sont approuvés par le gouverneur et si les projets de loi qui les accompagnent sont adoptés.
Mais les propositions, qui dépendent l’une de l’autre, n’ont pas de soutien bipartite. D’ailleurs, en raison du climat politique extrêmement polarisé de l’organe législatif de Floride, il n’est pas clair si l’un des projets de loi peut réellement atterrir sur le bureau du gouverneur. En outre, toute mesure adoptée devra encore être signée par le gouverneur républicain Ron DeSantis qui s’est jusqu’ici refusé à aller vers une légalisation.
Les candidats à son remplacement sont, eux, davantage intéressés par le sujet.