Cannabis en France

Le débat citoyen sur les politiques du cannabis bat son plein à Villeurbanne

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La municipalité de Villeurbanne dans la métropole de Lyon a lancé une consultation publique sur les politiques actuelles du cannabis. Ouverte depuis le 10 décembre, elle a pour but d’alimenter le dialogue citoyen sur l’efficacité et la pertinence des lois actuelles. Nous avions déjà interrogé Didier Vullierme, adjoint municipal à la Sécurité, sur les tenants et les aboutissants de cette initiative.

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Un peu plus d’un mois après le début de l’initiative, le débat bat son plein à Villeurbanne. Des dialogues Facebook avec des experts sont retranscrits en live sur la page Facebook de la Ville. Le premier s’est tenu le jeudi 10 janvier et avait pour thème le « Cannabis, effets et méfaits sur la Santé ». Le second s’est tenu mercredi 16 janvier et portait sur l’usage de cannabis chez les jeunes :  » Jeunes et cannabis : trajectoires à risques ».

La première table ronde s’est tenue la semaine dernière, le mardi 15 janvier, à l’Hôtel de Ville. Elle s’intitulait : « Trafic de cannabis : quelles conséquences sur la tranquillité urbaine, la santé et la jeunesse ». Elle a réuni quelques 200 participants qui ont apporté leurs témoignages et interrogations ainsi que quelques éléments de réponse. Elle réunissait également l’avocat Arnaud Adelise, la sociologue Ivana Obradovic et les chercheurs Claire Duport et Nacer Lalam qui animaient le débat.

La seconde table ronde se tiendra le jeudi 24 janvier. Elle portera sur le thème « Prohibition, dépénalisation, légalisation : comment lutter plus efficacement contre le trafic de cannabis ? ». Le débat citoyen se clôturera le 10 février 2019. Tous les avis recueillis seront ensuite synthétisés dans un livre blanc remis aux législateurs. Pour Didier Vullierme, le status quo des politiques françaises actuelles « n’est pas satisfaisant », il est « fondamental que le débat puisse s’ouvrir sur le plan national » et cette initiative locale est une invitation à le faire.

Interrogé sur l’amende forfaitaire, l’adjoint à la Sécurité a ces mots : « A mon sens c’est une mesure très technique. Finalement, on reste dans la situation de prohibition dans laquelle nous sommes aujourd’hui, simplement on modifie les modalités de la sanction. Il y a peu de chances que ça soit de nature à faire stopper les trafics qui sont quand même la source des difficultés que vivent nos concitoyens, les habitants, dans nos quartiers. Je doute qu’une mesure un peu gadget permette de régler le fond du problème. ».

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