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La DEA facilite la recherche sur le cannabis

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Aux Etats-Unis, l’organe qui décide de la classification du cannabis comme une drogue dangereuse est la DEA. La Drug Enforcement Administration avait annoncé une déclassification du cannabis comme drogue dangereuse durant le courant de l’année. Il n’en sera rien, mais l’agence gouvernementale de la drogue va faciliter l’accès au cannabis pour les chercheurs.

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Pour le professeurs Robert Sievers, c’est une grande avancée :  » Si les chose marchent normalement, ce pourrait être les premiers jours de l’industrie pharmaceutique des cannabinoïdes ».  La DEA donnerait le droit aux chercheurs de faire pousser, d’étudier les cannabinoïdes et ce en toute légalité. En gros, plus aucune limite d’expérimentation pour les chercheurs. Optimiste, l’homme attend depuis trois ans une autorisation de la DEA pour étudier la plante.

Nous émettions des doutes quand aux intentions de la DEA en Avril et la prédiction était juste. La DEA ne déclassifiera pas le cannabis des drogues dangereuse. L’herbe est donc considérée au même titre que l’héroïne.

L’accès serait facilité mais les barrières de l’interdiction fédérale restent en place. Dans les états ou le cannabis reste illégal, la recherche sur les nouvelles beuh surpuissantes restera compliquée. Le Dr Jacci Bainbridge , professeur en école de pharmacie déclare : »c’est comme si ils nous montraient le chemin mais celui ci est empli de barrières ».

Le schisme national du cannabis

Le cannabis divise, certains peuvent vendre leur cannabis librement, tandis que la recherche ne peut pas se fournir pour étudier les jolies petites têtes.  Pour le moment, seul le laboratoire de l’université du Mississippi peut se fournir légalement en cannabis.

De plus, la DEA déclare toujours illégal le cannabis médical, ce qui signifie que des milliers de dispensaires, dans un état sur deux distribuent des traitements encore illégaux.

Les chercheurs espèrent qu’avec un accès facilité au cannabis, ils pourront prouver à la DEA qu’une classification comme drogue dangereuse n’est pas adaptée. En pouvant étudier la plante de son état de graine à sa floraison, les chercheurs découvriraient sûrement des secrets encore inconnus. Le public aurait également un accès plus facile aux informations. Il faudra tout de même convaincre les universités de lâcher de l’argent pour faire pousser de la drogue, mais les promesses thérapeutiques pourraient très vite les convaincre.

Théo Caillart

Via The Cannabist

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