Lifestyle
Comment parler d’une variété de cannabis ?
Lorsqu’on parle de cannabis, la plupart des fumeurs se considère expert en la matière. Mais croire que fumer beaucoup de cannabis fait de vous un expert en weed est comme dire que boire une bouteille de vin chaque jour vous rendra œnologue. Malheureusement (ou heureusement, question de point de vue), ce n’est pas le cas.
Les critiques de cannabis ont sans doute le meilleur job de l’industrie. Ils fument à l’œil et sont payés pour écrire leurs tests. On peut tout de même imaginer que savoir différencier deux variétés similaires requiert une certaine expertise. Tout comme savoir en parler. Nous vous donnons quelques conseils pour impressionner vos amis la prochaine fois que vous allez à Amsterdam.
Apparence : trichomes, pistils et feuillage
C’est généralement la première chose qu’on aborde à propos d’une variété. Aux yeux d’un débutant, toutes les têtes se ressemblent : vertes, brillantes et légèrement poilues. Mais au lieu de dire « c’est gros et vert », faites attention aux détails plus subtils. Si vous ne connaissez pas le nom scientifique des « cheveux » et des « cristaux », nous vous conseillons d’aller voir ce qu’est un trichome. La clé pour décrire une variété de cannabis est de regarder les traits spécifiques qui rendent la variété unique et distinguable des autres.
Est-ce que les têtes dansent sur les feuilles comme des ballerines ? Est-ce que les feuilles tombent de la tige comme les tresses de Snoop Dogg ? Utilisez votre imagination et donnez envie d’y goûter, comme un bon fromage.
Odeur : comment utiliser votre potentiel nasal
Une fois que vous avez vos repères visuels, allons sur l’odeur. Au premier abord, toutes les weed sentent le sapin ou la mouffette (voire l’urine de chat). Mais personne ne veut garder en mémoire une weed à l’odeur de mouffette. Pour vous entraîner, essayez cet exercice. Demandez au budtender du coffee une certaine espèce et plongez-y votre nez, en fermant les yeux. Prenez une grande respiration et prenez des notes mentales des senteurs que vous reconnaissez. Vous pouvez restez sur les grands standards comme « odeur de pin, fruitée, boisée, florale, métallique, essence » tout en plaçant votre curseur imaginaire sur ce que vous respirez.
Posez par écrit tous les mots qui vous viennent à l’esprit pour décrire ce que vous venez de sentir et faites-en une phrase. Exemple : « comme l’ouverture d’un pamplemousse frais, le parfum d’agrumes doux sature l’air comme si nous marchions dans l’Orangeraie de Versailles par une fraîche matinée d’été ». On exagère un peu sur ce coup-là, mais si vous décrivez une variété avec ces mots, on vous garantit l’effet wahou auprès de votre audience.
Apprendre à décrire les différentes odeurs d’une weed est très important pour différencier une variété d’une autre. Certaines variétés se ressemblent tellement (par exemple l’Afghan Diesel et la Sour Diesel) qu’il est quasiment impossible de les différencier visuellement. L’odeur peut alors aider à trouver les arômes délicats qui sépareront une Skywalker OG d’une Grapefruit Crush.
Les grands critiques de weed disposent d’un odorat poussé et de deux yeux fonctionnels qui leur permettent de dire si la variété observée vaut la peine de passer à l’étape suivante : goûter.
Les effets : la pièce finale du puzzle
On dit qu’on ne peut pas toujours juger un livre par sa couverture. La même chose s’applique à la weed : elle peut être jolie, sentir bon, mais n’avoir aucun effet. Décrivez comment vous vous sentez de bas en haut lorsque vous prenez votre première inspiration. Avez-vous l’impression qu’un sumo s’assoit sur votre poitrine ou qu’un train lancé à pleine vitesse se crashe entre vos yeux ?
Astuces
Utilisez des comparaisons, ça vous rendra plus impressionnant. Prenez vos notes avant de trop ressentir les effets de vos tests. Certaines variétés vous rendent très concentré alors que d’autres très (trop) posé.