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Cannabis et yoga : programme relaxation

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Imaginez un monde où vous pourriez aller à votre cours de yoga avec une bouteille d’eau, votre tapis et un joint. Cette fantaisie existe bien en Californie, par exemple à Ganja Yoga à San Francisco ou à 420 Remedy Yoga à Glendale. Consommer du cannabis stimule le cerveau pour produire plus de dopamine. Combiné au yoga, les yogis estiment que cela peut élever votre conscience spirituelle d’une manière qui ne peut être atteinte autrement. Et cette pratique ne date pas d’hier.

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Les Yogas Sutras

Le yoga et le cannabis sont connectés depuis les temps anciens. Les Yogas Sutras de Patanjali, considérés comme les textes fondamentaux de la pratique, ont été écrits en sanskri et mentionnent l’usage d’herbe : « janma osadhi mantra tapah samadhi jah siddhyayah » (les pouvoirs peuvent être acquis de naissance, par l’utilisation d’herbes, par les mantras, par la discipline austère ou la concentration). Le texte suggère que les herbes sont unes des cinq méthodes à pouvoir lever le voile de l’ignorance, aussi connu comme la barrière entre le conscient et l’inconscient.

Et il s’avère que l’ancien culte de Shiva utilisait de la weed en pratiquant le yoga. Ils préférait absorber une mixture buvable plutôt que de fumer. Ils brûlaient également du cannabis en encens, ce qui transformait globalement la salle en aquarium.

Liz McDonald, instructrice de yoga au 420 Remedy Yoga, trouve que l’herbe aide ses étudiants à méditer. « Je trouve que c’est un outil formidable pour enseigner » confiait-elle au New York Times en 2012. « L’incrédulité est mon plus grand obstacle. Les gens ne croient pas pouvoir sentir leur coeur battre ou respirer avec leur ventre. Un peu de cannabis les aide à comprendre. Et si vous voulez juste vous reposer pendant mon cours, c’est ok aussi ».

Un voyage conscient

Chez Ganja Yoga, Dee Dussault est instructrice de yoga, et a commencé ses cours de ganja yoga à Toronto en 2009. Pour elle, le cours est un moyen « de ressentir une certaine relaxation, un soulagement de la douleur, une sensualité et le développement de la paix intérieure, à tous les niveaux ». Elle autorise pour cela ses étudiants munis d’une prescription médicale à fumer du cannabis 15 minutes avant le cours. S’ils n’ont pas de prescription, la consommation doit se faire hors du cours.

Les mouvements des cours de Dussault sont lents et sûrs, non brusqués. La plupart des variétés de beuh induisant une certaine relaxation, coupler sa consommation à la pratique du yoga ne peut qu’amener à un nouveau niveau de tranquillité et de repos.

Le combo cannabis – yoga a de beaux jours devant lui, tout au moins aux Etats-Unis et au Canada. Dussault dit d’ailleurs qu’elle continuera à soutenir cette combinaison car « elle amène les gens dans un lieu où ils sont plus ouvert à oublier les tensions de leur corps et de leur esprit ».

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