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Canada : L’Ontario ouvre son 420ème magasin de cannabis

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C’est un chiffre porte-bonheur pour tout amateur de cannabis. La province canadienne de l’Ontario, celle de Toronto et Ottawa, annonce fièrement qu’elle autorise son 420ème magasin de cannabis. Et le tweet a été publié à… 16h20, soit 4h20 dans l’écriture nord-américaine.

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Le 420 – ou four twenty – fait référence au 20 avril. Comme les anglo-saxons écrivent la date avec le mois en premier, le 20 avril s’écrit « 4/20 ». Et le four twenty est considéré comme le jour international des fumeurs de cannabis. Un jour où les adeptes de weed se rassemblent pour faire la fête et/ou demander la légalisation.

Ce 420ème magasin de cannabis de l’Ontario – dont l’identité reste inconnue – n’a pas besoin de faire de publicité ou de promotion. Le ou la propriétaire n’a pas à s’inquiéter du chiffre de fréquentation pour ses premiers jours d’ouverture. Plusieurs curieux devraient venir visiter ce magasin, pour le symbole du 420.

Rythme trop lent

Mais les critiques n’épargnent pas cette communication de l’AGCO, l’organe qui autorise les magasins de cannabis dans la province. Beaucoup considèrent que l’Ontario est trop lent. 500 magasins sont déjà présents en Alberta, une province de l’ouest canadien qui compte… trois fois moins d’habitants que l’Ontario.

Les internautes manifestent donc leur désaccord. « Vous avez seulement trois ans de retard. Bien joué ! », raille Sean Cowan, un habitant de Vancouver. « Arrêtez les restrictions débiles, et laissez les gens monter leurs propres affaires ! », demande un blog canadien spécialisé dans le cannabis.

En Ontario, l’AGCO délivre le feu vert aux commerçants. Ensuite, la vente de cannabis est déléguée au secteur privé. Mais au Québec, la province voisine francophone, c’est un monopole 100 % public. Seule la Société Québécoise du Cannabis est autorisée à vendre des fleurs, huiles et autres produits THC. Et la « Belle Province » n’a pour l’instant ouvert qu’une cinquantaine de magasins. Les Ontariens déçus de la lenteur pourront toujours se rassurer en regardant les Québécois.

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