Cannabis en Californie

Californie : drones et voitures autonomes ne pourront pas livrer de cannabis

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Lorsque les dispensaires californiens pourront vendre du cannabis à usage récréatif, en janvier 2018, suite au vote de l’année dernière, un certain type de livraison leur sera interdit : par drone.

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Le Bureau californien de Contrôle du Cannabis a en effet précisé la semaine dernière les règles appliquées à la commercialisation de cannabis récréatif, dans un recueil de 500 pages que n’importe quel entrepreneur californien devra lire et maîtriser avant de faire se demande de licence de business cannabique. Les livraisons seront possibles mais sous certaines conditions.

Spécifiquement, les livraisons de cannabis ne seront autorisées que si elles sont réalisées “en personne par un véhicule automobile fermé”. Cela ne ferme d’ailleurs pas seulement la porte aux livraisons de weed par drone, mais aussi par des voitures autonomes ou en vélo.

Par ailleurs, on apprend également que “les produits au cannabis ne devront pas être visibles de l’extérieur lors des livraisons. Ils ne devront pas non plus être laissés dans un véhicule sans surveillance à moins que le véhicule ne possède un système actif d’alarme. Les véhicules utilisés pour la livraison doivent avoir un appareil GPS dédié et en fonctionnement qui permette au dispensaire d’identifier l’emplacement du véhicule pendant la livraison.”

Les livraisons devront également être faites à des adresses physiques et exclues des terres fédérales ou des “bâtiments loués par des agences publiques”. Les agents du FBI devront donc aller s’approvisionner directement en dispensaire !

Les start-ups qui se sont déjà lancées dans la livraison de cannabis à domicile, comme Eaze ou Trees Delivery, et qui pour la plupart avaient déjà évoqué une livraison par drone, devront prendre ces restrictions en compte.

La livraison par drone est de toute manière très contrôlée, même si les grosses entreprises comme Amazon tentent d’assouplir les réglementations de cette activité. Et quand bien même la loi s’assouplirait, les collectivités locales auraient le dernier mot sur l’autorisation ou non de la livraison sur leur territoire. La weed ne tombera pas du ciel de sitôt !

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