Black The Ripper, rappeur-militant anglais pro-weed
Black The Ripper, aka Ital Samson, est un rappeur anglais qui milite à sa façon pour un usage libre du cannabis.
Son trip, allumer des gros joints en public. Dans ses vidéos Youtube, Black The Ripper et ses camarades fument dans la grande roue de Londres « Eye of London », dans des fast-food, des magasins, et même en compagnie de policiers. A travers son mouvement Dank of England, il surfe sur le lifestyle de la fumette continuelle et le weed-wear.
Dans une interview donnée à Vice en 2016, Ital Samson explique son combat : « Je ne suis pas un criminel, je n’ai blessé personne, volé personne. Ca sent juste la beuh durant 30 minutes. c’est une plante. (…) Pas comme la cocaïne et la MDMA qui sont synthétiques, ce sont des plantes à la base, mais pour devenir synthétiques, elle nécessitent l’intervention de l’homme ».
Dans la continuité de cette interview, il déclare » Je ne suis pas dans le déni. Si vous mangez une aubergine et que vous n’êtes pas bien après, vous n’en mangerez plus. C’est pareil avec le cannabis, si vous fumez un spliff, avec de la bonne weed sans merde dedans, et que vous êtes mal, le cannabis n’est juste pas fait pour vous. Les gens deviennent fous à cause des produits qui sont dans le cannabis de rue. Ce n’est pas l’herbe en soit, sinon je serais comme eux »
Pour le 1er avril dernier, il a monté une boutique éphémère où il vendait ses collections de t-shirt Motivated Stoner et Dank of England. Selon le Gloucestershirelive, tous les jeunes de Gloucester n’avaient que Dank of England à la bouche.
Light Up Everywhere
Le rappeur cannabique doit sortir un nouvel album d’ici une quinzaine de jours, pile poil pour le 420.
https://twitter.com/BlackTheRipper/status/849524665789931520
Sa musique reflète l’environnement dans lequel il a grandi. Il exprime ses points du vue sur la pauvreté, la religion ou le racisme, en intégrant des détails autobiographiques sur ses propres doutes et batailles d’idées. Ses paroles s’inspirent souvent de figures politiques ou historiques comme Martin Luther King, Malcom X, Che Guevara ou Haile Selassie I.
Au-delà de sa position extrême sur la weed, il fait partie d’une organisation d’Edmonton, un quartier du nord de Londres, qui s’évertue à vérifier que les fonds destinés à la jeunesse sont bien employés.
Black the Ripper produit et distribue ses albums lui-même, souvent jugés bien meilleurs que ses concurrents plus commerciaux.
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