325 patients sur 3000 ont été inclus dans l’expérimentation du cannabis médical
Le 26 mars dernier, Olivier Véran lançait en grande pompes et devant les caméras l’expérimentation du cannabis médical en France.
Jalon important du projet, il restait à voir comment les différentes phases opérationnelles se dérouleraient, de l’inclusion des patients en passant par la formation des professionnels et l’accès produit.
Selon nos informations, 2 mois après le lancement, 325 personnes ont été incluses dans cette expérimentation sur les 3000 prévues. La répartition des patients selon les pathologies est, à la date des mesures, la suivante :
Indications | Répartition | A 2 mois |
Douleurs neuropathiques | 750 | 140 |
Epilepsie pharmaco-résistante | 500 | 79 |
Oncologie | 500 | 24 |
Situation palliative | 500 | 13 |
Spasticité douloureuse | 750 | 69 |
Un nouveau Comité scientifique pour le suivi de l’expérimentation
La création d’un Comité scientifique temporaire pour le suivi de l’expérimentation du cannabis à usage médical cette semaine par l’ANSM accélérera-t-il le déploiement de l’expérimentation ?
Nicolas Authier, président de ce Comité, nous explique qu’il « a toujours été prévu la mise en place d’un comité de suivi, avant même la fin du précédent. Cela permettra d’adapter les conditions de l’expérimentation sur différents points (registre, quotas patients, formation, produits …) ».
Le rythme d’inclusion ne devrait toutefois pas changer. « La crise sanitaire de la Covid n’est pas terminée, des projets de recherche se relancent aussi … donc certains professionnels bien que motivés n’ont pas eu le temps de se lancer. Mais nous ne nous attendions pas à remplir les 3000 places en 3 mois » précise Nicolas Authier.
« Arrive aussi l’été et ses vacances donc donnons plus de temps pour faire bien les choses. Le succès de l’expérimentation ne réside pas dans la rapidité d’inclusion des patients. Donnons-nous jusqu’à la fin de l’année. L’objectif est de construire sereinement l’après. »
Selon le Professeur, qui était déjà à la tête des différents Comités chargés de préparer l’expérimentation, « déjà plusieurs centaines de professionnels de santé formés dans une première vague surtout hospitalière et nous allons voir dans les prochains mois progressivement une deuxième vague de formation libérale lors de l’organisation des relais de prescription en médecine ambulatoire libérale. »
Quant à la disponibilité des fleurs, qui manquent aujourd’hui faute de vaporisateur, elles « devraient probablement être disponibles dans le courant de l’été avec le dispositif de vaporisation retenu par l’agence. Mais cela ne freine pas les inclusions dans l’expérimentation ».
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soinsvitalite
13 juin 2021 at 11 h 54 min
Quand on vit les chiffres et qu’on lit« Arrive aussi l’été et ses vacances donc donnons plus de temps pour faire bien les choses. Le succès de l’expérimentation ne réside pas dans la rapidité d’inclusion des patients. Donnons-nous jusqu’à la fin de l’année. »
Il est certain que les patients en soins palliatifs et en oncologie peuvent attendre
C’est pathétique – chez nous en France. 50 ans de retard c’est vrai qu’on est pas à une année prête…
soinsvitalite
13 juin 2021 at 11 h 54 min
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Il est certain que les patients en soins palliatifs et en oncologie peuvent attendre
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osirion
16 juin 2021 at 15 h 00 min
Le cannabis médical ? C’est le nouveau nom du cannabis « thérapeutique » ? Bientôt, faudra-t-il encore changer le nom de cet OGM…le cannabis jouvence ? En effet, cette plante est génétiquement modifiée pour ne pas contenir de THC sans lequel sont efficience curative s’en trouve fortement minorée.
Si cette version dénaturée de la plante convient à un faible pourcentage de malades, elle ne convient pas à d’autres pathologies bien plus graves comme les cancers et tumeurs, que le THC détruit allègrement lorsque l’équilibre THC/CBD est naturellement proportionné. En clair, ce cannabis dégradé ne sera pas un succès populaire aussi attractif que le cannabis naturel ! Par ailleurs, le commerce du cannabis naturel est coté en bourse à Wall-Street et l’Europe (dont la France) devra bientôt participer au partage de ce marché mondial. C’est par cette obligation « obligataire » que la France devra légaliser (elle aussi) le cannabis naturel, ceci mettant un terme à cette ignoble prohibition anti-démocratique (enfin), et ne servira plus de support électoral aux politiciens néo-fascistes au pouvoir depuis ces trois dernières décennies…