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16 nouveaux métiers de l’industrie du cannabis

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Avec la légalisation du cannabis qui arrive dans plusieurs pays, de nouveaux métiers se créent. Si vous voulez travailler dans le monde du cannabis, il n’est pas encore temps de réfléchir à de nouvelles vocations en France, mais certains pays proches de chez nous accueillent de nouvelles entreprises cannabiques, et donc de nouveaux métiers. Aujourd’hui, 100 000 personnes travailleraient par exemple dans le cannabis en Californie.

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Les métiers du cannabis ont toujours existé, bien souvent confinés au marché noir, ou à l’industrie médicale du cannabis, et seulement certaines personnes y avaient accès. Dorénavant, ces jobs deviennent plus courants et accessibles à tous. Certains sont lucratifs, d’autres paient peu. Mais l’industrie est toute jeune, et évolue rapidement, tout comme les métiers qui y sont liés.

Voici 16 métiers créés par l’industrie du cannabis, avec de nouvelles opportunités qui donnent aux économies locales un bon coup de pouce.

Créateur de space food

Créer des plats au cannabis pourrait être un travail de rêve pour beaucoup. La gamme de space food est très variée, et un tour dans un coffeeshop ou un dispensaire laisserait la plupart des personnes démunies face à tant de choix. Du soda, des flocons d’avoine, des mets cuisinés, des bonbons, du café… la liste peut s’allonger presque indéfiniment.

Se lancer dans la space food peut néanmoins s’avérer difficile, en particulier à cause de sa nature concurrentielle. Dans certains Etats, chaque ingrédient doit être listé, tout comme les niveaux de THC. En fonction d’où vous travaillez et de votre niveau en cuisine, cuisine de la space food peut être lucratif, mais aussi assez difficile en fonction des lois locales.

Fabricant de concentrés

C’est un domaine qui nécessite des compétences considérables, et qui peut s’avérer dangereux. Les concentrés incluent par exemple l’huile de hash (hash oil), les dabs ou le shatter. Ces produits se démarquent par leur très forte concentration, qui peuvent avoir des effets puissants et être très précieux pour les patients médicaux.

La popularité des concentrés grandit rapidement, au fur et à mesure que les vaporisateurs se démocratisent. Les vapo à cannabis sont d’ailleurs majoritairement conçus pour accueillir des concentrés.

Pour se lancer dans les concentrés, il faut avoir des connaissances en chimie, et savoir travailler avec de l’équipement de laboratoire.

Marchand de verre

C’est une industrie qui existe depuis très longtemps, même si son lien avec le cannabis est assez récent. Vendre des pipes, des bangs et des vaporisateurs est un métier qui se développe en même temps que les légalisations.

Les plus expérimentés souffleront eux-mêmes le verre, alors que les plus commerciaux se contenteront de les vendre.

Coursier et livreur

Rendu populaire par la communauté médicale du cannabis, l’industrie va vite en faire un métier semblable aux livreurs de pizza. Beaucoup de patients médicaux ne peuvent se rendre eux-mêmes dans les dispensaires, la livraison de cannabis est donc devenue une option attractive. Qu’elle se fasse en vélo ou en voiture, les coursiers vont intégrer à part entière le futur de l’industrie du cannabis. Les salaires ne sont certainement pas fous, mais vous pourrez toujours compter sur les pourboires 😉

Agent de sécurité

Lorsque les premiers lieux de vente ont ouvert, la sécurité est devenue un point primordial pour les propriétaires de dispensaires. Les agents de sécurité sont devenus un métier important pour l’industrie. Ils vérifient les cartes d’identité et respectent la confidentialité des clients, et garantissent aussi la sécurité des transferts d’argent et de cannabis.

Critique de cannabis

Si c’est pas le boulot de rêve, ça y ressemble. L’industrie a énormément besoin des critiques. Des sites comme Leafly deviennent des plateformes géantes de revues de variétés, et influencent beaucoup les consommateurs dans leurs choix.

Les variétés de cannabis sont très différentes les unes des autres, et pas seulement entre indica et sativa, mais aussi avec toutes les hybrides et les variétés qui sont cultivés pour leurs effets particuliers.

Pour les patients à la recherche de variétés très fortes en THC ou en CBD, les critiques peuvent être très précieuses. Trouver une place de critique s’avère dans la réalité très compliquée, mais on ne sait jamais !

Trimmer

Le cannabis ne pousse sous la forme où on le trouve dans les dispensaires. Beaucoup de manipulations sont nécessaires avant d’avoir un produit qui ressemble prêt à être vendu. Le nettoyage des têtes, qui s’avérer fastidieux, peut être attractif pour beaucoup.

Le travail nécessite de prendre chaque tête et d’enlever les feuilles pour en faire un produit esthétique. Cela débarrasse les têtes d’un poids superflu qui assure aux consommateurs d’en avoir pour leur argent. Chaque année, les Etats où le cannabis est légal accueille des grandes quantités de trimmigrants.

Tourisme

Le secteur du tourisme liée au cannabis est en train de se développer, et certaines entreprises s’y lancent pleinement. Les entreprises de tourisme sont surtout là pour emmener les touristes dans les lieux cannabiques et pour donner une vue d’ensemble de l’industrie. De la visite des lieux de culture aux lieux de consommation, ces entreprises peuvent vraiment adapter leur modèle au marché. Alors que l’industrie se cherche toujours, le secteur de tourisme grandira avec elle. Réfléchissez au nombre de visites de caves à vin et appliquez ça au marché du cannabis.

Administration

La partie administrative des entreprises n’est pas forcément la plus sexy. Mais elle est complètement nécessaire. De la vérification des patients à la porte des dispensaires à la bonne gestion des livraisons et des comptes, le personnel administratif est essentiel.

Cela peut être une bonne opportunité pour les professionnels qui cherchent un nouveau départ dans une industrie naissante, principalement pour les comptables, les secrétaires et les pros du marketing. Pour des salaires comparables à ceux des autres industries, mais qui dépendront de son développement.

Weedman

L’équivalent du barman, mais pour la weed. Le vendeur de beuh est celui qui aide au choix des clients en lui offrant sa connaissance et ses conseils sur les différentes variétés de cannabis, les concentrés et la space food.

A lire : Travailler dans un dispensaire de cannabis : à quoi ça ressemble ?

Le weedman vous aidera à faire le bon choix, en fonction des effets que vous recherchez. Le job requière une bonne connaissance des produits, et de savoir identifier les possibles contre-indications des patients. Un bon vendeur peut donner tout son potentiel à un dispensaire.

Régulation

Le rôle des régulateurs varie en fonction du lieu où leur activité est placée. Dans l’Etat de Washington par exemple, l’industrie est plus régulée que dans le Colorado. Les lois peuvent rapidement évoluer, et une sur-régulation peut avoir des effets économiques négatifs.

Mais les inspecteurs et les métiers de régulation sont nécessaires, qu’ils travaillent pour l’administration local pour les organismes d’application de la loi.

Web et logiciels

Des entreprises comme Leafly ou Merry Jane tracent la voix des nouvelles plateformes Web du cannabis, tout en créant des communautés. D’autres entreprises comme Viridian ou Weedmaps développent des concepts spécifiques.

Les logiciels pour accompagner les entreprises cannabiques sont essentiels et incluent des tâches comme le développement d’application de comptabilité et des systèmes de gestion des produits.

Propriétaire de dispensaire

C’est logiquement la finalité des entrepreneurs du cannabis : être propriétaire de son magasin. Cela peut s’avérer assez compliqué, principalement car certains Etats ou pays restreignent le nombre de licences accordées.

Etre propriétaire de dispensaire vient bien sûr avec son lot d’obligations, de la gestion des employés et des fournisseurs au développement du business. Ouvrir un magasin peut être risqué, mais sur un marché tout neuf, cela peut ouvrir d’énormes opportunités.

Fermier

Et oui, le Monde a besoin de fermier. En ce qui nous concerne, de producteurs de cannabis. D’où vient tout ce qui est vendu à votre avis ?

Beaucoup de personnes ont déjà fait pousser du cannabis, que ce soit sous licence médicale ou autrement, et ont développé des techniques pour cultiver un produit parfait.

Faire pousser du cannabis prend du temps, peut coûter cher, et demande certaines compétences. Tout comme ouvrir un magasin, cela peut s’avérer économiquement risqué.

Contrôler la température, l’espace, les maladies, et des dizaines d’autres problèmes potentiels, jusqu’à trouver un revendeur peut aussi amener certaines difficultés. Mais pour ceux qui ont toujours voulu faire ce métier, ça arrive, si ce n’est pas déjà le cas.

Sélectionneur de graines

Sélectionner et vendre des graines peut aller de paire avec le travail de fermier, mais est plus spécialisé. Vendre des graines nécessite de naviguer entre de nombreux trous juridiques, mais peut être fait. Les graines et les clones, qui sont des enfants de plantes, représentent un grand marché.

A certains endroits, cultiver du cannabis sans licence est illégal. Mais vendre des graines ou des clones, comme en République Tchèque, peut être une voix entrepreneuriale.

Conseil

Les consultants. Toutes les industries en possèdent, et ils peuvent apporter des concepts importants. Pour les spécialistes de la culture qui ne veulent pas gérer une ferme à eux seuls, le conseil peut être très lucratif.

Les consultants cannabis peuvent aussi aider les entrepreneurs à lancer leur business, et identifier les zones de croissance. Les consultants en marketing aideront les start-up du cannabis à établir leur marque et à créer une vraie identité.

Faire du conseil nécessite beaucoup de connaissances très spécialisées, mais peut être une excellente opportunité pour les personnes qualifiées.

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